Naviguant dans le vaste univers du Cirque, aujourd’hui axée sur l’art contemporain, Lise Pauton est une artiste aux personnalités multiples, ayant su conserver son âme de circassienne. Fondatrice et artiste de la RaieManta Compagnie, elle parcourt le monde ( de l’Allemagne à la Corée du Sud en passant par l’Ukraine..) avec son répertoire de spectacles et de numéros.
Presse :
1 / Dansercanalhistorique par Thomas Hahn :« Au fil des torsions » de Lise Pauton
Petite forme, mais découverte majeure au festival Mimos: Lise Pauton réinvente l’art de la contorsion.
« La contorsion est un art du corps solidement encadré, aux figures symétriques et standardisés, et de surcroît un fief d’écoles mongoles et russes. Qu’est-ce qui peut donc conduire une jeune artiste française à s’approprier les codes d’une discipline, pour la réinventer de bout en bout ?….À elle seule, cette acrobate complexe mais décomplexée porte un jeu de réassemblage permanent, comparable à celui de l’ensemble d’interprètes dans Empty Moves d’Angelin Preljocaj. Ici comme là, la matière est inépuisable. Au fil des torsions donne une idée de ce que Picasso aurait pu créer s’il avait eu à sa disposition le logiciel Life Forms de Merce Cunningham…..Pauton ne donne pas l’acrobate qui vient chercher les applaudissements. Elle crée un personnage, un véritable univers visuel et esthétique, traversé par une belle part de mystère où tout exploit physique est au service d’une recherche atmosphérique et artistique. »
2 / BREVES de Strada :
« Art de l’intime. En s’écartant de l’imagerie d’un corps rompu, contraint, que l’empathie a tendance à rendre douloureux autant qu’exceptionnel, Lise Pauton réussit à nous faire entrer dans une sensation vivante ( vivable ? ) et apprivoise nos peurs. Le travail du son répond au travail du corps ; Philip Glass n’est pas loin dans cette composition aux boucles incessantes. Espace restreint – sobriété du son – mouvement continu, la contorsion devient un art de l’intime cherchant ses marques loin du spectaculaire… Un texte écrit spécialement pour ce solo par Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, fait résonner ce corps embarqué sur le chemin des possibles. » Odile Cougoule
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